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Pas-sages de 2014 à 2016

Décembre 2018, voila 2 ans que j'ai lancé mes propres activités, ainsi que ce site pour en rendre compte. Je reprends ici ce qu'il m'avait paru intéressant, à l'époque, de partager sur mes années 2014-2016. Ces étapes avaient été joyeuses et riches : je les déplace tout simplement maintenant de la "home page" à mes pages d'archives, essentielles.

Décembre 2018, voila 2 ans que j'ai lancé mes propres activités, ainsi que ce site pour en rendre compte. Je reprends ici ce qu'il m'avait paru intéressant, à l'époque, de partager sur mes années 2014-2016. Ces étapes avaient été joyeuses et riches : je les déplace tout simplement maintenant de la "home page" à mes pages d'archives, essentielles.

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Il y a 2 ans, je fêtais mes 10 ans d’entrée dans la vie active. Dix années menées tambour battant : 4 entreprises, 5 métiers, de l’innovation et de la recherche de sens (digital, développement durable, entrepreneuriat social). Parce que j’en voulais toujours plus et plus vite - ma compréhension des évolutions du monde m’appelait, à l’époque, à l’urgence – je menais aussi une vie de « slasher » foisonnante : j’étais salarié le jour et (« slash »), investi dans des collectifs citoyens le soir (bénévolat, activisme…)

 

Il y a 2 ans, j’ai pourtant décidé de faire des pauses. De me mettre en « jachère ». Tous les 2 mois ! J’ai eu la chance de pouvoir me reconstruire un parcours d’étudiant alternant : 2 mois en entreprise et 2 mois à « l’école ». Mais cette fois, c’était l’école buissonnière : le monde comme terrain de détente et d’exploration. Pendant 2 ans, j’ai pu danser avec cet emploi du temps « demi-productif » : je sentais que j’avais besoin de régénérer mon « sol intérieur » et que m’engager toute l’année dans la boucle « travailler plus pour travailler plus » avait fini par m’assécher. J’ai eu la chance de profiter de « grandes vacances », tous les 2 mois. En divisant par conséquence mon salaire par deux, j’ai pu observer comment vivre mieux avec moins (cela veut dire quand même dire que j’avais un salaire confortable auparavant et sans doute aussi des dépenses superflues). Ainsi, j’ai pu voyager (Inde, Cambodge, Mexique), marcher (Chemin de St Jacques), méditer (Vipassana), me former (permaculture, CNV, intelligence collective), aimer. Imaginer tout ce que la vie pourrait vous apporter si vous vous autorisiez à être en « demi-retraite » cette année : c’est assez savoureux n’est-ce pas ?! La bonne nouvelle, c’est que souvent ce qui fait « joie » fait « sens » : cheminer est une voie vers mieux de cohérence.

 

 

"Fais en toi la part du mystère, ne te laboure pas toujours tout entier du soc de l'examen, mais laisse en ton cœur un petit angle en jachères pour les semences qu'apportent les vents, et réserve un petit coin d'ombrage pour les oiseaux du ciel qui passent ; aie en ton âme une place pour l'hôte que tu n'attends pas, et un autel pour le dieu inconnu." Henri-Frédéric Amiel, Grains de mil

 

 

Retrouvez ci-dessous le démarrage de mon projet de "jachère" et le formulaire que j'avais ouvert pour recueillir une diversité d'avis et points de vue.Découvrez aussi le recueil de la cinquantaine des premiers répondants ici : http://tinyurl.com/SyntheseOasisEnJachereV1. Le contenu est passionnant, témoin de la richesse des itinéraires possibles quand on se demande comment mieux vivre avec soi-même et avec les autres.

A la fin de cet épisode, en me demandant comment continuer à contribuer aux évolutions de Danone et de la société, alors que j'occupais ce nouveau métier de "directeur de l'innovation ouverte", j'ai aussi fait appel à l'imagination collective pour dessiner les contours de mes prochaines actions... ou comment construire sa fiche de poste avec la "foule" (sorte de "crowd-jobbing :)

En septembre 2016, je décidais finalement de quitter le salariat et de lancer mes propres activités. Je découvrais le double métier d'entrepreneur et de facilitateur en intelligence collective. Je demandais à nouveau conseil auprès de mes pairs pour cette nouvelle aventure (par ici).